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Lucien Guerra - Architecte Urbaniste
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Situé à 100 km de Montevideo et à environ 50 km de Punta Del Este, sur un terrain de plus de
1 000 ha, il s’agissait de créer une station balnéaire aussi importante que Punta Del Este.
On accède au terrain par la voie en cours de réalisation qui longe l’Atlantique, de Punta Del Este au Brésil, à environ 2 km en retrait de la mer.
A l’entrée, mais excentré : l’aéroport.
Ensuite, un premier échangeur routier permet d’accéder au Sud aux premières marinas et au Nord aux villages d’individuels groupés. Le long de cet axe principal, deux autres carrefours distribuent l’ensemble, tant au Sud qu’au Nord.
Sur les 500 ha entre la route d’accès principale et la mer, on traverse une première zone très protégée, plantée, avec aménagement sportif (golf, centre d’équitation, tennis, etc.) et on accède aux trois ports marinas formant trois quartiers très séparés entre eux par des espaces verts protégés.
Les bois d’eucalyptus existants sont bien entendu complètement préservés et rendus inconstructibles.
Sur les terrains Nord Est, dans le secteur A,12 villages comportant aussi bien des petits collectifs que des habitations groupées ou individuelles,se répartissent, judicieusement implantés dans les vallons et les coteaux.Projet d’un hôtel 5 étoiles de 300 chambres avec 40 piscines individuelles en terrasses s’accrochant à la colline comme des « favelas » et prolongés par des bâtiments pyramidaux remodelant le paysage.
40 ha de terrain
870 logements collectifs
269 logements individuels
Ecoles + supermarchés, centre de loisirs et de sports.
A proximité de la ville d’El Tigre, dans un territoire vierge, il s’est agi de créer une véritable petite ville nouvelle avec tous les équipements culturels, commerciaux et sportifs nécessaires.
A l’entrée de la ville nouvelle, un super centre commercial nécessaire aux futurs occupants et accessible aux villes et villages voisins.
Sur une voie périphérique, un ensemble de logements collectifs (bâtiments de R+4 à R+8) entoure une importante zone de loisirs, de sports et d’écoles inaccessible aux voitures, véritable square et poumon de cette petite ville nouvelle.
Au-delà de ce quartier, une série de hameaux de maisons individuelles où se répartissent, dans chaque hameau, des squares dans lesquels sont implantées les écoles.
Les beautés andines ont toujours fait l’objet de l’admiration de tous ceux qui ont vu ces sites. Dans les différentes sphères sociales et gouvernementales, on a souvent pensé que les caractéristiques de cette région contiennent un germe très important de développement économique.
La population de La Puerta et des régions proches voit son développement stationnaire mais se trouvant un voie de transformation du fait de cette grande industrie des temps modernes qu’est le tourisme sédentaire. L’espoir et les perspectives sont grandes pour cette région mais représentent un danger car ce problème exige une conception spéciale tant au niveau urbain, architectural, sociologique, etc.
Il faut prendre conscience du fait qu’il ne s’agit pas d’une exploitation abusive pour intérêt immédiat au détriment du respect de la nature et de la dignité humaine.
